Laboratoire citoyen territorial
La plaine des Sorgues, un territoire en question(s)
Ateliers de terrain pour la mise en place de « portraits de territoire »à partir de témoignages d'habitants
Un tour de table prometteur…
Le laboratoire territorial dont on rappelle l'objet : exprimer des potentiels de développement durable dans un paysage en transition, au contact des populations qui y vivent, se présente avec un panel de compétences diversifiées qui ne demande qu'à s'agrandir. Sont là des représentants du milieu associatif (Les Sorgues vertes, l’Association pour la Sauvegarde et la Promotion du Patrimoine Industriel en Vaucluse), des paysagistes dont une enseignante au lycée agricole de Carpentras-Serres, une géographe impliquée dans la Sorgue amont, des ingénieures en environnement (études socio-économiques, climatologiques), une plasticienne-photographe, un ingénieur hydraulicien qui s'implique par l'envoi d'une note d'intention, le directeur d'une structure publique qui accepte d'accueillir dans ses murs nos futurs travaux : c'est là un bon début pour mener des investigations qui associeront le plus possible des citoyens actifs et des habitants soucieux du devenir de leur territoire.
En rappelant le rôle originel du syndicat mixte : procéder d'une manière concertée à l'éradication et au remplacement des platanes de la ripisylve atteints de la maladie du chancre coloré, au milieu des années quatre-vingt, Laurent Rhodet nous illustre les dimensions sociales (le traumatisme des riverains, les initiatives individuelles dispersées), les questions scientifiques et techniques (replanter telle ou telle essence ? laisser faire la nature ?) à partir de la complexité d'une transition écologique et paysagère entreprise. L'initiative participative de Volubilis n'est pas nouvelle dans ce territoire : une consultation ouverte au plus grand nombre avait déjà eu lieu. Le partenariat entre le Syndicat des Sorgues et les acteurs du territoire y est recherché et des animations scolaires y sont monnaie courante.
Le panel de spécialistes présents à la réunion de lancement s'accorde pour dire que les qualités d'un paysage transitionnel, comme l'avaient été celles recherchées pour les ripisylves, seront la marque commune de nos travaux. La plaine des Sorgues n'est-elle pas l’un des grands paysages emblématiques du bassin de vie d'Avignon, tel qu'identifié dans le Scot ? Les milieux symboliques que sont la terre, l'eau et la pierre, perçus de manière pratique et sensible par les usagers et les habitants de la plaine, procèderont à l'évidence d'une démarche paysagère globale.
… avec, déjà, des ateliers en perspective :
Notre prochain rendez-vous s'adressant à tous les enquêteurs actuellement rassemblés par Volubilis aura lieu le mercredi 20 novembre, au siège du syndicat mixte du bassin des Sorgues, à Entraigues, de 10h à 12h. Nous y parlerons méthode de travail : les ateliers prévus ou à prévoir, leur organisation sous la responsabilité d'un référent citoyen, les espaces et thèmes d'investigation, la coordination inter-ateliers lors de séances plénières, etc.
La Troisième Journée internationale du paysage du Conseil de l’Europe, qui se tiendra le 20 octobre 2019 sur le thème « Paysage et eau », s’attachera à promouvoir la valeur de l’eau dans le paysage.
La Convention européenne du paysage s’applique à tout le territoire de ses Etats Parties et porte sur les espaces naturels, ruraux, urbains et périurbains. Elle inclut « les eaux intérieures et maritimes ». Elle concerne, tant les paysages pouvant être considérés comme remarquables, que les paysages du quotidien et les paysages dégradés.
La Convention indique dans son préambule que « le paysage constitue un élément essentiel du bien-être individuel et social, et que sa protection, sa gestion et son aménagement impliquent des droits et des responsabilités pour chacun ».
« Chacun » est ainsi invité à célébrer cette Journée internationale du paysage, consacrée à l’eau dans le paysage, dans quelque pays que ce soit.
du 18 au 20 octobre 2019
Pour la 4ème année consécutive, le ministère de la Culture organise cette manifestation nationale qui englobe tous les domaines touchant à l’architecture : l’architecture contemporaine remarquable et ses richesses, l’histoire du bâti, mais aussi le métier d’architecte et la construction et l'évolution du patrimoine architectural du futur.
De
par son omniprésence, l’architecture suscite de nombreuses questions,
tant sur le plan de l’art que sur celui de la simple curiosité, pour
finalement apporter des connaissances culturelles, scientifiques ou
artistiques, mais aussi techniques et sociales. Voir ou imaginer,
comprendre et envisager, apprécier ou refuser, elle ouvre l’esprit et la
critique, et ces journées sont l’occasion d’acquérir des clés pour sa
compréhension et son rôle dans notre environnement : logements,
transports, équipements sportifs ou culturels…
Attisée par les enjeux
actuels environnementaux et sociaux, l’architecture doit se montrer
toujours plus ingénieuse et futuriste pour la construction des villes et
l’aménagement des territoires ruraux, au même titre que les architectes
doivent l'être pour le cadre de vie et le bien-être des usagers.
Pour les contributeurs à cette manifestation, vous pouvez toujours inscrire vos événements en ligne et passer commande de matériel pour signaler vos actions (liens ci-dessous).
Après les Journées européennes du patrimoine, les Journées nationales de l’architecture proposent aussi l’opération « Levez les yeux ! », une journée hors les murs où les élèves accompagnés de leurs enseignants partent à la découverte des sites patrimoniaux pour apprendre à lire l’architecture, à décrypter le paysage, à déchiffrer la ville et la campagne.
Cette journée aura lieu le 18 octobre 2019, la veille des Journées nationales de l’architecture, sous l’égide du ministre de la Culture et du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse afin de favoriser l’accès à une éducation artistique et culturelle de qualité.
sélectionnée pour la CRÉATION D'UN SENTIER MÉDITERRANÉEN, aux cotés d'Olivier RICOMINI, jardinier du jardin de l'abbaye Saint-André à Villeneuve Lez Avignon (Gard, France).
Quand les dimensions méditerranéennes s'expriment à travers un projet :
Pour se faire, l'Abbaye de Villeneuve-les-Avignon a besoin de vous !
Palier 1 (objectif minimum) : 4000 euros afin de financer la phase d'étude, l'achat des pierres sèches du Lubéron et la préparation du chantier.
Palier 2 : 4000 euros supplémentaires, soit 8000 euros, pour financer la restauration ainsi que la création de murets et restanques en pierre sèche, réalisées par l'association ELIPS Ecole Locale Itinérante de la Pierre Sèche durant deux semaines lors d'un chantier école.
Palier 3 : 4000 euros supplémentaires, soit 12000 euros, pour l'achat des plantes méditerranéennes (environ 450) et des 75 étiquettes botaniques afin d'identifier les différentes espèces présentes sur ce sentier.
Au delà : installation des panneaux explicatifs aux deux entrées du parcours afin de présenter le sentier.
L'un des membres de notre conseil scientifique intervient en Méditerranée.
Organisé par Pierre Sèche en Vaucluse, le séjour en Ardèche sur la ligne de partage des eaux a satisfait tout autant le géographe, un pied sur le versant océanique et l’autre sur le versant méditerranéen, que l’amoureux des grands espaces et des paysages ou le spécialiste de la pierre sèche. Le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche a voulu marquer cette ligne imaginaire et pourtant bien réelle par des créations d’œuvres d’art in situ.
Il est impossible en quelques lignes d’évoquer la richesse et la diversité de ces propositions. Je donnerai ma préférence aux réponses données par Gilles Clément et son équipe : la première découverte fut une Mire imaginée par le paysagiste jardinier édifiée sur un belvédère dominant la tour médiévale de Saint-Laurent-les- Eaux : une échelle en robinier supporte un cadre rectangulaire en métal laqué qui constitue la mire proprement dite ; 6 mâts de châtaigniers d’environ 7 m de haut sont plantés en avant ; le cadre dirige avec précision la regard sur les mâts dont la pointe biseautée et colorée accompagne une ligne de crêtes qui matérialise cette ligne imaginaire. Cette première Mire sera suivie de 5 autres semblables que distingue la touche de couleur du cadre et des pointes des mâts. Toutes sont aussi justes dans leur implantation sur des sites grandioses. C’est, nous dit Gilles Clément, « cette relation entre le sentiment d’y être et l’envie de voir que nous avons matérialisée avec les Mires ». Un platelage, à proximité, en lames de châtaignier fixé sans béton, mobilier imaginé par Eric Benqué, incite à la méditation.
En résonance avec le phare bleu de Sonia Friedman, sentinelle immobile sur un sommet vertigineux entre pentes raides vers la Méditerranée et doux vallonnements vers l’Atlantique, Gilles Clément a eu le dessein d’une Tour à Eaux implantée sur un plateau battu par tous les vents ardéchois au pied du Mont Gerbier de Jonc.
Ce fut sur ce site admirable autour de ce très étonnant monument un grand moment d’écoute et d’échange où Yvan Delaye, murailler reconnu et constructeur de l’ouvrage, a su avec son enthousiasme et les mots à la fois poétiques et précis nous faire partager la gestation et la réalisation du projet en seulement deux mois de travail intense. La tour est hérissée de dalles de phonolites « la pierre chantante », plantées en léger biais afin d’accueillir les gouttes d’eau provoquées par le vent froid sur la pierre chaude et de la diriger vers le bassin central d’où, claire et fraîche, elle s’écoule symboliquement à l’est vers le delta du Rhône et à l’ouest vers l’estuaire de la Loire tous deux gravés dans la pierre.
Une dernière œuvre de Gilles Clément, le Belvédère des Lichens, élément d’un autre parcours passionnant, le Sentier des Lauzes, m’a séduite particulièrement en tant que belle mise en évidence de ce “tiers paysage” qui lui est si cher : les platelages en lames de châtaignier sur lesquelles sont écrit les noms insolites des lichens, se coulent, épousant les moindres aspérités, contre la roche éclairée par les nuances subtiles des lichens. Sa crête déchiquetée et colorée entre en résonance avec l’arrière-plan les collines aux cônes réguliers et aux verts profonds où se niche Dompnac, un village ardéchois caractéristique.
Nerte DAUTIER
Vendredi 4 octobre 2019
Hôtel de Brantes, Avignon
pour la préparation de ses
14èmes Rencontres méditerranéennes de Volubilis
Vivre, rêver, créer la ville et les paysages
L’eau, la ville et les paysages en Méditerranée
Conférences, débats, tables-ronde
qui auront lieu les 26 et 27 novembre 2020
Théâtre des Halles, direction Alain Timar - 84000 Avignon
Réunion et réunion du Conseil scientifique de Volubilis
VOLUBILIS réunit les membres de son Conseil scientifique, vendredi 4 octobre 2019, à l’Hôtel de Brantes, Avignon, pour une journée de réflexion sur le thème de l’eau et des paysages en Méditerranée, afin de préparer ses 14èmes Rencontres méditerranéennes qui se dérouleront les 26 et 27 novembre 2020 aux Théâtre des Halles, à Avignon.
Le Conseil scientifique, qui alimente la prospective et initie des pistes d’actions pédagogiques pour VOLUBILIS, se réuni pour affiner la réflexion répondant à la problématique citée en amont. VOLUBILIS mobilise en effet, depuis sa création, les ressources intellectuelles dans les domaines de l’environnement, de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, de la biodiversité, du développement durable et de la culture d’une quarantaine de personnalités dont les sujets d’expertise touchent aux problématiques du territoire de la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur et du pourtour méditerranéen.
Au contact de ces spécialistes du sujet, les échanges permettront l'émergence d'un maximum d'idées, d’approches et d’expériences pour aider VOLUBILIS et son groupe de travail à définir les problématiques et élaborer les raisonnements qui formeront l’ossature de son prochain rendez-vous méditerranéen.
Avec la participation de : Jean-Pierre Gautry (urbaniste/Président d’honneur SFU), François Gondran (architecte), Esther Sanz Sanz (architecte - Espagne), Hélène Cheval (ingénieur /consultante), Bernard Cornut (polytechnicien), Danièle Larcena (géographe), Stefano Mengoli (agronome paysagiste - Italie), Nikola Watte (paysagiste/Président FFP PACA), Nerte Dautier (historienne de l’art), Fabio Di Carlo (professeur de paysage - Italie), Christiane Garnero Morena (analyste territoriale), Louisa Jones (écrivaine), Emmanuelle Carraud (artiste), Nicolas Frédéric (architecte).
Thème de l’eau en Méditerranée
A l’échelle régionale comme à l’échelle euro-méditerranéenne, les enjeux environnementaux, économiques et sociétaux liés à l’eau ne cessent de prendre de l’importance. En examinant ces problématiques sous l’angle des paysages, ces Rencontres viseront à faire émerger des pistes d’actions permettant de mieux prendre compte du rôle de l’eau dans le développement des territoires et d’accompagner la nécessaire évolution des pratiques, des habitants, des collectivités et des professionnels du paysage et de l’urbanisme, quant à cette problématique.
L’eau est une ressource rare, précieuse et fragile, inégalement répartie sur terre. Les pays méditerranéens font partie de ces espaces où les contraintes climatiques rigoureuses imposent le « sec » plutôt que « l’humide ».
Les 14èmes Rencontres méditerranéennes de Volubilis questionneront ces enjeux et donneront à voir des projets porteurs et innovants qui émergent dans les territoires et dont les enseignements sont précieux à tous.
Différentes questions y seront abordées. Usages humains et changement climatique avec des conséquences considérables sur l’environnement, soit sur le cycle de l’eau à travers le milieu avec la dégradation des terres, l’épuisement des nappes par forages, le ruissellement et l’érosion par imperméabilisation des sols, soit sur la qualité de la ressource par les multiples pollutions. La Méditerranée, cette route d’échanges qui a permis l’émergence de la civilisation qui lui est liée, est dans un état de surexploitation et de pollution extrême qui touchera un demi-milliard d’habitants riverains en 2025. Va-t-elle bientôt devenir la plus grande mer morte du monde ? Dans cette forte hypothèse de rareté de l’eau et d’augmentation des prélèvements, comment gérer, sans conflits, les concurrences entre les différents usages ?
Des pistes se dessinent dans différentes régions du pourtour méditerranéen :
- pour conserver et accroître les ressources hydriques par une gestion intégrée des bassins versants, incluant les eaux de surface et souterraines, les écosystèmes et les sols.
- pour trouver des formes non conventionnelles d’approvisionnement en eau, par des économies circulaires : réutilisation des eaux pluviales et de drainage ; recyclage des eaux urbaines et industrielles…
Et, dans ces milieux arides, l’eau a été un élément essentiel d’artificialisation et d’organisation des paysages. Ses aménagements représentent un « patrimoine culturel de l’eau » remarquable.
Sur tous ces sujets, lorsque l’eau devra être partagée, l’approche paysagère peut-elle redonner un sens et une vraie valeur à sa présence dans le quotidien de nos territoires ?
Les
fondements éthiques de la question de l’eau seront à la base des travaux engagés
par Volubilis cette année : l’eau est un patrimoine commun de l’humanité, qui
fait partie de la sécurité alimentaire et de la
« justice sociale de l’eau » qui vise à favoriser une distribution équitable
des ressources en eau et à maintenir le cycle de l’eau. Une nouvelle culture de
l’eau, en phase avec ces exigences éthiques, est-elle en train d’advenir
suivant les principes cardinaux d’universalité, d’égalité et de solidarité ?
Les Rencontres méditerranéennes de VOLUBILIS
VOLUBILIS organise, sous forme de biennale, un temps de partage et de discussions à destination des professionnels et du grand public où durant deux jours, scientifiques, techniciens, élus et artistes présentent leurs réflexions, expériences, projets et réalisations innovants sur un thème qui questionne l’aménagement des territoires et les paysages. Un lien se crée entre nature et culture, action et connaissance, art et science. Œuvres artistiques et préoccupations scientifiques entrent en résonance au travers de performances, expositions, spectacles et installations qui ponctuent les conférences et débats et suscitent des réflexions originales entre des mondes trop souvent séparés.
Groupe de travail interne à Volubilis
Entériné en 2019 et poursuivi en 2020, le groupe de travail se consacre à identifier les futurs défis des pouvoirs publics quant à ce sujet brulant, parallèlement au repérage de pratiques innovantes et de nouvelles formes de gouvernance liées à l’eau qui donnent espoir. Ce groupe est ouvert au grand public et quiconque qui souhaite rejoindre l’équipe pour participer à cette réflexion est le bienvenu.
Partenariats thématiques
Ces 14èmes Rencontres méditerranéennes de Volubilis permettront de développer des liens nouveaux avec des institutions, associations et acteurs concernés par le sujet, à l’échelle régionale et internationale.
Public bénéficiaire
Le grand public, les étudiants, les enseignants, les associations, mais aussi les acteurs divers - agents des collectivités, professionnels de l’aménagement urbain (architectes, historiens, urbanistes, paysagistes, géographes), agents publics – et bien entendu les artistes (plasticiens, photographes, peintres, sculpteurs, etc.).
LIEU DU RENDEZ-VOUS
Hôtel de Brantes, 2 rue de la petite fusterie, Avignon
COMMUNIQUÉ– 29 JUILLET 2019
Les participants tunisiens et français du Workshop de l’ONG Volubilis proposent des outils numériques pour valoriser les mosaïques antiques de ces deux sites
Innover en Méditerranée avec et pour la jeunesse des deux rives, tel est l’objectif de cet atelier qui s’est déroulé à Carthage et à Vaison-la-Romaine, soutenu par le Conseil Régional SUD Provence Alpes Côte d’Azur. L’ONG Volubilis a souhaité allier l’histoire et la modernité, en se penchant sur les mosaïques antiques des sites de Carthage (Tunisie) et de Vaison la Romaine (France), avec l’ambition que la jeunesse, les habitants et les visiteurs puissent porter un nouveau regard sur ces patrimoines communs de la Méditerranée.
Pour ce faire, durant 26 jours en ce mois de juillet 2019, Volubilis a organisé et assure l’encadrement des dix étudiants français et tunisiens, issus de différentes disciplines (médiation du patrimoine, architecte, archéologie, applications numériques, etc.) qui ont réfléchi à des outils numériques et autres outils de médiation culturels permettant de mettre en valeur ces mosaïques antiques. Ils ont travaillé sur les sites mêmes et ont rencontré de nombreux partenaires de part et d’autre de la Méditerranée.
Parmi les outils proposés : des jeux numériques pour se familiariser avec la vie quotidienne dans ces lieux, des écrans interactifs pour approfondir des aspects historiques, de la réalité augmentée pour mieux restituer les vestiges et même un système de plancher interactif pour faire apparaitre les mosaïques sur leurs emplacements initiaux !
Ce groupe de travail a aussi porté une réflexion plus globale sur les outils pédagogiques et de médiations culturels présents sur ces sites. Ils formulent des propositions pour améliorer la signalétique, les parcours de visite, la scénographie paysagère, etc.
In fine, ces outils numériques proposés visent à mieux restituer la réalité et les spécificités de ces sites. Ils permettent de replacer ces sites romains de manière plus large dans le cadre du développement des villes romaines de la Méditerranée.
Doté de ce projet de coopération Europe-Méditerranée et d’un « cahier des charges » permettant aux collectivités gestionnaires de ces sites d’en mettre œuvre les propositions, l’ONG Volubilis poursuivra sa mission avec ses partenaires pour assurer la poursuite de ce projet et la réalisation de ces outils afin de rendre accessibles ces animations aux visiteurs de ces sites.
La Sorgue est une rivière insolite à plusieurs titres. Sa source exceptionnelle, à Fontaine de Vaucluse, présente l’une des plus importantes exsurgences de France. La rivière abrite aussi une biodiversité rare en pays méditerranéen.
L’atelier permettra de découvrir cet écosystème subaquatique surprenant ainsi que les enjeux associés de préservation de la faune et de la flore locales et de développement d’une trame turquoise.
Il sera aussi question de paysages en bords de rive: nous irons à la découverte de la « ripisylve » qui protège notamment les berges face à l’érosion et aborderons des notions de « génie écologique » qui favorisent la résilience des écosystèmes.
DÉROULEMENT DE LA JOURNÉE
RDV à la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Fontaine de Vaucluse, 1, place de la colonne
9h Accueil autour d’un café
9h30-10h30 Présentation générale du site et de la gestion locale de l’eau
10h30-12h30 Observation du gouffre de Fontaine de Vaucluse, notions d’hydrogéologie et histoire de son exploration
12h30-13h30 Pique-nique
13h30-16h00 Repérage des paysages en bord de rive, rôles de la ripisylve et observation de la biodiversité aquatique