[Bilan] Atelier pédagogique étudiant pour un éco-festival

La semaine du 26 au 31 octobre 2020, Volubilis a accueilli 9 talentueuses étudiantes de villes et cursus différents pour travailler sur le festival de demain. Une semaine productive et conviviale ponctuée de temps forts malgré l’annulation de la restitution au Cellier Benoit XII. Retour sur le déroulé de ces journées bien remplies.

© Christophe Raynaud de Lage pour le Festival d'Avignon

Lundi 26 octobre : accueil des étudiantes autour d’un café et rencontre avec l’équipe de Volubilis avant une matinée de présentation de l’atelier et du programme. La première journée est consacrée aux présentations entre les étudiantes et l’encadrant, l’acculturation aux activités de Volubilis et l’intervention de plusieurs acteurs du festival pour présenter les différentes facettes de l’événement et ses enjeux territoriaux.

La matinée est placée sous le signe de l’expérience festival avec une intervention de Virginie de Crozé, directrice de la communication et des relations avec le public au Festival d’Avignon et celle de Laurent Rochut, directeur du Théâtre de l’Oulle, pour évoquer les problématiques d’un festival de théâtre. Après un repas bien mérité, le groupe d’étudiantes a été familiarisé aux enjeux territoriaux par Gilles Périlhou, directeur de l’AURAV (Agence d’Urbanisme Rhône Avignon Vaucluse).

© Christophe Raynaud de Lage pour le Festival d’Avignon

Mardi 27 octobre : début du travail, choix des sujets abordés, composition de groupes, synthèse des intervention des spécialistes, détermination d’axes de réflexion : une matinée laborieuse attend nos étudiantes.

Après une pause déjeuner ensoleillée au Square Agricol Perdiguier, l’organisation du travail reprend. Les étudiantes planchent sur les différents sujets posés. Elles déterminent une liste de questions aux partenaires en vue de la table ronde « Festival et éco-responsabilité » organisée en relation avec le Festival d’Avignon dans le cadre des Ateliers de la pensée d’Une Semaine d’art en Avignon.

Le calendrier de production est discuté, la rencontres avec les acteurs et partenaires constitue un temps fort et nécessaire de l’atelier précédant le travail de réflexion et production des étudiantes.

Dans le cadre d’Une Semaine d’art en Avignon, plusieurs étudiantes ont pu profiter de leur soirée pour se rendre à La FabricA où se jouait Le Jeu des ombres, mis en scène par Jean Bellorini, une belle façon de découvrir Avignon !

© Camille P.

Mercredi 28 octobre : la journée commence à la majestueuse salle Colloque du Cloître Saint-Louis pour les Ateliers de la pensée d’Une Semaine d’art .

Agnès Gerbe, chargée de production au Festival de Thau présente les mesures mises en place pour réduire l’impact de ce festival local : de la valorisation des déchets à la consommation énergétique. Le directeur du développement durable du festival régional Le Cabaret Vert Jean Perrissin intervient pour présenter les actions du festival, dont le public croît chaque année, générant une forte pression humaine dans la région chaque été.

S’ensuivent les présentations d’Isabeau Gaillard, fondatrice avignonnaise de Cyclo’Compost ainsi que de Claire Godiard, co-fondatrice de la ressourcerie créative Les Petites choses – ressources créatives qui participent à réduire la production de déchets et donner une seconde vie à des résidus de l’activité humaine parfois déconsidérés.

Yannick Hascoët, chercheur, maître de conférences et Martin Véricel, étudiant en licence tourisme et économie solidaire – tous deux à Avignon Université – présentent quant à eux leur projet d’hébergement artistique et solidaire à destination des jeunes lors du Festival d’Avignon.

Après un pique-nique convivial au square Ceccano, rendez-vous hors des remparts dans les locaux d’Avignon Festival et Compagnies pour rencontrer directeurs de théâtres, membres du conseils municipal, élus du Grand Avignon, techniciens, ambassadeurs du tri, membres de l’équipe du festival OFF… Échanges enrichissants pour les étudiantes qui précèdent la phase de production qui les attend.

© Camille P.

Découvrez la table ronde en replay

 

Jeudi 29 octobre : après un point collectif sur les nombreux apports des échanges de la veille, le travail en binômes se met en place. La phase de travail et de production peut commencer !

Un pique-nique au Rocher des Doms permet une pause bien méritée avant un après-midi chargé. Le travail continuera jusqu’en fin de journée. Le confinement étant annoncé, la restitution initiale au Cellier Benoit XII est annulée. L’équipe et les étudiantes doivent examiner une autre idée de restitution de leur travail.

© Xénia V.

Vendredi 30 octobre : le travail en binôme continue toute la matinée, avant un point d’étape collectif et une pause déjeuner avec l’équipe de Volubilis.

L’après-midi est consacré à la mise en commun des travaux des binômes et à une présentation des premiers résultats aux administrateurs de Volubilis. Un document stratégique est en cours de production qui sera complété par une vidéo interrogeant les participantes à l’atelier sur leur semaine, ressenti, idées…

© Marine M.

Samedi 31 octobre : dernier jour d’atelier à Volubilis. L’emploi du temps est à nouveau chargé : consolidation des rendus, préparation des prises vidéo des étudiantes. La matinée est occupée par le travail en groupes pour mettre en forme le document stratégique.

Les prises de vues des étudiantes s’organisent en parallèle de l’élaboration du document durant l’après-midi. Des « interviews » individuelles sont réalisées en extérieur pour revenir sur cette semaine bien remplie. La journée est clôturée par des photos de groupe et un goûter avec l’équipe de Volubilis.

L’équipe de Volubilis est ravie d’avoir pu accueillir ce groupe qui a eu du mal à se dire au revoir après cette semaine si vite passée !

 

 

A  l’issue de cet atelier deux documents ont été réalisés. Les étudiantes ont rédigé un guide intitulé Rêver/agir pour un festival  éco-responsable en Avignon et elles ont souhaité, pour pallier l’annulation de la restitution, faire part de leurs impressions en vidéo.

Nous remercions chaleureusement les étudiantes et leur encadrant Thomas Philippon ainsi que tous les partenaires et acteurs du festival qui ont rendu cette semaine possible.